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Normandie-Maine : territoire de résilience

Le territoire du Parc naturel régional Normandie-Maine est en soi porteur de forces et de difficultés. Mais deux faits planétaires commencent à avoir des conséquences directes sur notre territoire : le déclin de la biodiversité et le changement climatique.

Ces deux éléments peuvent renforcer des fragilités déjà existantes. Face à ces défis, la complexité est telle que les approches sectorielles, toujours nécessaires, ne suffisent plus. Il devient essentiel d’adopter une vision transversale et dynamique qui intègre autant que possible les incertitudes.

Normandie-Maine : Territoire de Résilience

C’est la raison pour laquelle le cadre stratégique de la prochaine charte repose sur l’objectif suivant : faire de Normandie-Maine, un territoire de résilience.

C’est-à-dire un territoire en mouvement capable d’anticiper au maximum les perturbations, brutales ou lentes, d’en minimiser les effets, de réagir et de s’adapter en préservant nos capacités naturelles et humaines. Pour que ces adaptations soient les plus pertinentes possibles, elles sont définies et mises en œuvre collectivement.

Trois ambitions au service de la résilience

Pour tenter de répondre au mieux à cet objectif, trois ambitions ont été posées.


La première est la construction d’un territoire coopératif. L’objectif de la coopération est que chacun devienne co-auteur de cette résilience, dans l’action et dans l’espace de décision. La coopération est un levier indispensable de résilience. Elle ne se décrète pas, elle se construit au quotidien. Le Parc, de par sa mission d’assemblier, de trait d’union, a un rôle à jouer pour renforcer les coopérations existantes et en créer de nouvelles.

La deuxième est d’amplifier la connexion à la nature pour protéger et reconquérir la biodiversité. Les études montrent qu’un lien régulier à la nature a des effets positifs sur la santé, le stress, le niveau de bonheur, les capacités cognitives (mémoire et concentration), les relations humaines… Le territoire abrite un riche patrimoine naturel qu’il convient de valoriser et de conserver, c’est-à-dire de conserver ses capacités évolutives. C’est aussi un enjeu majeur dans le cadre du changement climatique. Enfin, la santé environnementale est fondamentale pour la santé humaine qu’il s’agisse de sa capacité à se nourrir, à ne pas tomber malade, à se soigner…

La dernière ambition est de porter la sobriété comme un moteur de progrès et d’attractivité. La sobriété renvoie à des démarches multiples dont le dénominateur commun est une recherche de « moins », de modération dans la production et la consommation de biens et de services nécessitant des ressources énergétiques ou matérielles, tout en recherchant un « mieux » notamment une augmentation de la qualité de vie et du bien-être. Le « moins » est donc rattaché à la notion de limites planétaires. Il faut donc veiller à une sobriété structurelle (organiser l’espace et les activités pour favoriser la modération), une sobriété dimensionnelle (dimensionner les équipements), une sobriété d’usage (utiliser au mieux) et une sobriété conviviale (mutualisation et coopération).

La démarche de sobriété dans l’économie est celle de la relocalisation en privilégiant le service et les activités d’allongement de durée de vie (réemploi, lutte contre le gaspillage, réparation…) pour maintenir la capacité régénérative des ressources naturelles utilisées. Cette ambition de sobriété à l’échelle d’un territoire est sans nul doute un gage futur d’attractivité.

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